2023 – ronde couleur – Didier Guth
Cette exposition a été présentée en partenariat avec l’atelier Christian Peter, 39 rue Liétard à Plombières-les-Bains.
Didier Guth, artiste plasticien, est né en 1951 à Strasbourg où il travaille et vit toujours.
Il a suivi des études de Lettres modernes et d’Histoire de l’art à Strasbourg. Chargé d’enseignement en Arts plastiques à l’Université de Strasbourg et professeur de Lettres modernes au lycée Kléber jusqu’en 2012, il est membre du groupe de plasticiens « Faisant » et du groupe « Plakatwand Kunst », membre de « Quinz’art », il est l’un des fondateurs de « zone d’art ».
Didier Guth a exposé en France, en Allemagne, en Chine, aux États-Unis, en Italie, au Luxembourg, en Belgique, en Finlande et en Angleterre.
Collections particulières en France, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis.
Didier Guth travaille à la réalisation de peintures (empreintes sur papier, peintures sur carton et sur bois), d’objets (reliefs de bois découpés peints), d’images (photographies aménagées), de textes (livres d’artistes), de gravures et de monotypes (atelier Rémy Bucciali).
« Mes pratiques artistiques sont multiples ayant toutes à voir avec le collage et l’image, les objets et les traces.
En cela, je suis un pur produit de l’histoire de l’art du XXe siècle, héritier aussi bien de Schwitters que de Picasso pour les collages, de Klee et de Mirò pour les formes, du pop art pour les couleurs et les formes simples, de Warhol pour les images, les séries, les accumulations et les photocopies, de Calder pour les objets. » Didier Guth, 2023
Représenté par :
Artvista : Hubert Cuillier
Rémy Bucciali
Galerie JustBee
Artup collector

2022 – Noël à la Galerie
Dans le cadre du Marché de Noël organisé à Plombières-les-Bains, la Galerie ouvre ses portes pour deux week-ends dédiés à la magie de Noël.

2022 – Photographies – Christian Peter
Christian Peter est né à Munster en 1959. Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à la photographie. À 14 ans, il s’offre son premier reflex argentique avec comme objectif de faire de la photo animalière dans le massif vosgien.
Après une dizaine d’années passées dans la scierie familiale, il achète un ancien restaurant pour en faire sa résidence. Il s’investit dans la conception de meubles jusqu’en 2015. Une de ses créations sera visible pendant l’exposition.
En 2012, il s’équipe d’un appareil numérique qui lui permet de répondre à ses exigences. S’ouvre alors à lui le champ des possibles de l’expression photographique.
Dans cette exposition, Christian Peter nous offre à voir certaines photographies extraites des différentes séries qui composent son œuvre : « Horizon tales », « Autoportraits », « Abstractions faites », « Factory telling »… Ces photographies mêlent ombre et lumière, abstraction et réalisme, force et fragilité, monde disparu et monde réel. Christian Peter nous dévoile une partie de son univers avec élégance et sensibilité.
Voir le site de Christian Peter

2022 – Les Auteurs aux Balcons
2è Édition du Festival du livre de Plombières-les-Bains, organisé par la ville de Plombières-les-Bains, avec le soutien des Éditions Ex AEquo, les 25 et 26 juin 2022.
La galerie a accueilli Noëlla Cailly et Roland Chopard.
Blog de Noëlla Cailly
Site des éditions Æncrages & Co créées par Roland Chopard
Site des Éditions EX ÆQUO

2022 – « Les ombres fertiles » : Broder, feutrer et coudre le rêve – Stéphanie Bodin
Originaire de Lorraine, née en 1972, je définis ma pratique artistique comme autodidacte et singulière, à la frontière entre art et artisanat.
En 2016 je découvre la laine cardée et les possibilités offertes par le feutrage de cette matière naturelle, organique, que j’apprécie à la fois pour ses qualités plastiques (malléable, souple, légère…) et symbolique (primitive, protectrice, brute et noble à la fois…).
Je la travaille principalement avec une aiguille spéciale pour la mettre en volume, ce qui n’exclût pas l’utilisation de l’eau et du savon pour certaines réalisations. Cette transformation de la laine produit le feutre, un textile non tissé, le plus vieux textile produit par les hommes, incarnant le lien magique entre nature et culture, humanité et animalité, le monde « civilisé » et « sauvage »… J’aime y associer d’autres éléments tels que des dentelles, des morceaux de canevas que je découpe, mais aussi des perles, sequins, des éléments naturels comme des petits os, des plumes, des bois de cervidés glanés çà et là…
Je m’inspire du vocabulaire esthétique des arts et artisanats populaires d’Europe et d’ailleurs, des mythes et des archétypes qui constituent un fil conducteur traversant les différentes cultures… je reconfigure tous ces apports culturels qui ne sont pas les miens pour créer mon vocabulaire visuel propre et ainsi donner une matérialité à mon univers intérieur.
Cette exposition présente des œuvres textiles en bas-relief et des sculptures qui explorent les ambivalences, les limites, les frontières : entre la vie et la mort, le jour et la nuit, le rêve et le réel, entre les mondes humain, animal, végétal… Il s’agit de jeter un pont vers un ailleurs, nous relier au mystère… créer un monde et y inviter les autres.
Coiffes et couronnes
Récemment, j’ai découvert la collection de coiffes constituée par Antoine de Galbert, transférée depuis peu au musée des Confluences de Lyon. Elles présentent bien toute la richesse de la diversité culturelle humaine aujourd’hui disparue, ou en passe de l’être, face à l’uniformisation. Cela m’a donné envie de créer ma propre collection de coiffes, couronnes et colliers de peuplades n’ayant jamais existé que dans mon imagination. Dans les sociétés traditionnelles, les coiffes ont avant tout une fonction symbolique. Elles permettent une modification immédiate de l’apparence et de la forme de la tête. Objets de communication et de pouvoir, elles formalisent matériellement une compétence de passeur entre deux mondes à celui qui la porte. Il en est ainsi de la mitre de l’évêque tout aussi bien que de la coiffe du chaman sibérien ou la couronne du roi de France… À travers ces objets, l’invisible fait irruption dans la vie terrestre.
Stéphanie Bodin, mai 2022
Voir le site

2021 – De l’étoffe de nos songes – Denis Drouillet
Formé à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne, puis en histoire de l’art et archéologie à
l’Université de Strasbourg, Denis Drouillet pratique principalement le dessin. Il puise son
inspiration dans la littérature, l’art médiéval, les graveurs de la Renaissance et du XIXe
siècle, l’Art Nouveau, le courant symboliste, les décadents, et dans les illustrateurs du
début du XXe siècle. Depuis 2019, il a choisi de s’installer et de travailler à Plombières-les-
Bains.
Cette exposition assemble une première série de dessins en noir et blanc, principalement
à l’encre. Animaux, insectes, masques cultuels ou mascarons destinés à conjurer le
mauvais sort, portraits de noix (« Minois de mi-noix ») dessinés en hachures croisées, de
plus en plus fines au fur et à mesure des réalisations. Les dernières ont demandé chacune
un travail de plusieurs mois (« Un travail de fourmi », « Vanité aux cigales ») : des petits traits
de stylo-plume par milliers, qui se croisent avec minutie sur le papier. Le dessin est
l’aboutissement concret de ces heures de concentration appliquée.
La deuxième série présentée est celle des dessins fantasmagoriques réalisés avec la
technique du grattage aux pastels gras. Minutieusement, la pointe dessine un entrelacs
de figures imaginaires et légendaires, de gargouilles pensives, d’amants lascifs, de félins
sauvages, de divinités exotiques, de personnages de Shakespeare et de Poe… Ces
univers fantastiques évoquent les rêveries des créateurs, les songes des écrivains, les
chimères des lecteurs, des rêveurs et de tout un chacun…
« Je cherchais à fabriquer mes propres papiers à gratter, pour dessiner en négatif,
blanc sur noir, et faire surgir des figures de la nuit. J’ai alors repensé à la technique
de grattage aux pastels gras, que j’avais apprise adolescent. Ce sont les songes qui
surgissent de la nuit, comme les images hypnagogiques qui se dessinent sur nos
paupières avant le rêve. Je travaille avec des lunettes grossissantes, ce qui me
permet de graver de nombreux détails. J’aime donner à voir beaucoup de choses,
comme l’architecture des églises gothiques par exemple, on l’on découvre de
nombreux détails à mesure que l’on regarde. »
Stéphanie Robert
http://www.exceptionfaite.fr

2021 – Curieux personnages – Monique Granjon
Originaire du vignoble champenois, née en 1951, Monique Granjon vit à Châlons-en-
Champagne. Autodidacte, elle participe à des expositions collectives et
personnelles, Salons d’Automne Art Vivant depuis une vingtaine d’années, au
Musée de Razgrad en Bulgarie, au Romaneum de Neuss en Allemagne, à la Maison
du Département à Reims, au Salon des artistes français « Art en Capital » au Grand
Palais à Paris en 2014, au Salon d’automne à Paris en 2015, aux Biennales
internationales de Printemps au Prieuré de Vinetz à Châlons-en-Champagne, au
groupe Créer à Epernay, en Galeries à Honfleur et à la Galerie des Bains à
Plombières-les-Bains.
Le personnage peint ou sculpté en terre cuite ou en papier mâché est son sujet
principal.
Laissant aller son imagination, elle peint des personnages drôles, déformés, curieux,
colorés, parfois tristes, aux allures caricaturales. Ils donnent l’illusion de
«l’enfantin». Il lui arrive également de reproduire en terre cuite les personnages
qu’elle a peints. Elle aime les accessoiriser pour créer l’originalité. Sa peinture est
acrylique associée parfois à des collages. Elle utilise des papiers peints, de la ficelle,
des débris de peinture séchée, et crée un univers particulier qui la fait rêver.
Cette période de confinement lui a permis de créer davantage et de développer son
imaginaire sous des formes différentes. De ses peintures se dégage une certaine
émotion, vous y découvrirez de la joie, de la surprise, de la stupeur, et de la
douceur.
Elle habille ses créations. Elles sont animées, elle les contraint à porter certains
accessoires qui les mettent en valeur. Leur garde-robe la fait rêver et lui rappelle la
période où elle aimait fabriquer et accoutrer des poupées.
La morphologie de ses personnages reste toujours la même. Ils sont seuls ou parfois
en tribus.
Ce sont des êtres particuliers, ils interpellent et interpellent le spectateur sans
doute. Un dialogue s’instaure entre elle et eux, elle aime les abîmer, non pas pour
les faire souffrir, mais pour leur donner un genre peu commun pour que le
spectateur s’interroge et découvre un art propre à sa personnalité, et elle finit par
penser que l’œuvre est autant faite par ce spectateur que par l’artiste.
Lorsque l’on regarde l’ensemble de ses toiles, on ne remarque que des bustes aux
visages très expressifs représentant la vie et porteuses de sens et poésie.

2020 – ErotiCart – Bertrand Capus – Martial Mandin
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2020 – Du corps à la forêt – Laurence Douadi
Il aura fallu plus de vingt ans pour que la peinture s’impose à nouveau à moi comme l’évidente nécessité d’une renaissance…
Peindre les corps, observer la lumière qui les fera naitre dans la matière, dans des poses et des mises en scène photographiques comme point de départ.
Autoportraits, cheminements intimes, à la fois pudiques et offerts à chacun, oscillants entre univers chimérique, symbolique et réaliste.
S’abandonner à la peinture, à la matière couleur, à la forme jusqu’à en oublier le récit de départ pour n’être plus que dans une succession de gestes dévolus à la toile qui peu à peu se couvre, ou laisse apparaitre les transparences. Dessiner dans la couleur pour se raconter dans la profondeur du support.
Palimpseste, les traces disparaissent ou s’affirment comme des couches successives pour devenir peaux.
Guerrière ou licorne, faire la paix avec soi-même, affronter ses peurs, cultiver le sol pour s’en nourrir, portée par la force, avancer dans la forêt immense, dans une superposition et une juxtaposition de verticales colorées, rythmes optiques infinis invitant chacun à sa propre déambulation, à sa propre méditation.
Il n’y a plus besoin de représenter le corps figuré, qui désormais, habite chaque espace représenté.
Laurence Douadi
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2019 – Lucky Jerks – Renaud Monfourny (Les Inrockuptibles)
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